21 septembre en images et en poésies

Publié le par Jardin Vagabond

Christophe Mercier, écrivain-conteur
Christophe Mercier, écrivain-conteur
Christophe Mercier, écrivain-conteur
Christophe Mercier, écrivain-conteur

Christophe Mercier, écrivain-conteur

"Le pendu du jardin vagabond" mis en scène et joué par la troupe "Acrostiche"
"Le pendu du jardin vagabond" mis en scène et joué par la troupe "Acrostiche"
"Le pendu du jardin vagabond" mis en scène et joué par la troupe "Acrostiche"

"Le pendu du jardin vagabond" mis en scène et joué par la troupe "Acrostiche"

Les préparatifs du barbecue champêtre qui a terminé cette belle journée ensoleillée.

Les préparatifs du barbecue champêtre qui a terminé cette belle journée ensoleillée.

crédit photos BBP/PLB/MV

PHOTOS PRIMEES

Christian PRUNET

Christian PRUNET

Didier CASTELAIN "au fil de l'eau"

Didier CASTELAIN "au fil de l'eau"

Marie-Anne METRAL "reflet"

Marie-Anne METRAL "reflet"

Jean-Jacques REINERO "reflets"

Jean-Jacques REINERO "reflets"

POÉSIES PRIMEES  

L’eau(bsolescence)
Au soleil levant frissonne un bout de vie
Les hommes du désert semblent cultiver le sable
La chaleur torride règne sans répit
Tout ce qui est vivant ressemble à une fable
Pourtant il est une nuit chargée de nuages
Qui au petit matin laisse s’inviter
Des gouttelettes d’eau comme un heureux présage
Qui fait battre le coeur des dunes étonnées
Puis un nouvel orage zèbre tout le ciel
Un océan de pluie vient de se déverser
L’astre solaire entre deux arcs- en- ciel
Et la source tarie commence à murmurer
Elle chuchote d’un filet d’eau divin
Et sa course discrète nous conduit au ruisseau
Il serpente doucement et de loin en loin
Termine son voyage en frôlant un bateau
La rivière l’accueille, ils unissent leurs forces
Ils savent déjà que le fleuve majestueux
Les attend tranquille, alors ils s’efforcent
De pousser le voyage aux méandres tortueux
Le fleuve invariable se dirige vers la mer
Le delta s’impose et lui ouvre les bras
L’embouchure grandiose entre ciel et terre
Vacille aux marées assiste aux combats
Mais les hommes s’obstinent à salir la nature
Les vagues furieuses crachent toute la pollution
Le plastique la convoitise et le futur
La cupidité la mondialisation
Que restera t-il à nos petits enfants
Un avenir fragile tout proche du zéro
Un océan de larmes des paysages mendiants
Et des projets de vie qui tombent tous à l’eau

Hervé DOVEZE

L'EAU

Née de l'union providentielle
De l'hydrogène et l'oxygène 
L'eau goutte et puis se multiplie 
Pour s'écouler creusant son lit. 
Rivière, étang, gave et torrent 
Bruissent, chantent, murmurent, grondent 
Et débouchant sur l'Océan 
L'eau nous modèle un nouveau monde.

Venue des nues, tombée du ciel
Pareille à un Dieu, c'est la pluie
Qui fait l'oasis en corbeille
Donnant même aux déserts la vie.
En fusionnant avec la terre
L'eau permet la germination:
Elle est la grande nourricière
De toutes les végétations.

Gazeuse, plate ou pétillante 
Trouble, fraîche, douce ou brûlante 
L'eau exhale matin et soir 
Ses châles de brume et brouillard. 
Les frimas la gèlent, la glacent 
Mais fond dès que l'amour prend place. 
L'eau est comme un caméléon 
Pour changer bien souvent de ton.

Aux robinets comme aux fontaines,
Ou bien jaillissant de la terre
C'est toujours l'eau qui entre en scène
Et s'unit à toute matière.
Elle est de rose ou de boudin
De vie, de mer ou de toilette
Et alimentant les moulins
L'eau colore notre planète;

Lavant l'affront et les chagrins
Dans l'eau salututaire d'un bain,
On y noie sa peine et ses peurs
Pour nager lors dans le bonheur.
Née de l'union providentielle
De l'hydrogène et l'oxygène
L'eau goutte et puis se multiplie
Pour être source de la vie.

Gérard SALERT

L’EAU VAGABONDE
                                                                                 Métamorphoses
Joyeux, au fil de l’eau, mon esprit se promène…
Et vous, charmant ruisseau, quel bon vent vous amène ?
Rivière, loin de nos villes, joli ruban d’argent,
Intrépide ou docile, vous chantez dans le vent !
Souriez, mauves et blancs, dignes rois de l’hiver !
« Chanson pour les enfants »*, merci, Monsieur Prévert !
A l’instant où je suis un modeste poète,
Embellissez la vie, offrez-lui une fête !
Sur de gracieux arpèges, lorsque s’ouvre le bal,
Je contemple la neige, lumineuse et royale…
En habit de névé, le toit de ma maison,
Pointe son bout de nez, accueille les flocons …
Magnifique prélude à tous les sports d’hiver,
Ô! Reine en altitude, oeuvre d’Art éphémère !
Princière, elle s’étend, sur la forêt géante,
Couvre d’un manteau blanc, la campagne et les pentes…
Petites étincelles, aux reflets irisés,
Fragiles et rebelles, vous m’avez courtisée !
Vous effleurez ma joue…Ô ! Divine caresse !
Vous glissez dans mon cou …Ô ! Délicieuse ivresse !
Le ruisselet grandit, lorsque tombent du ciel,
Les larmes de la pluie, et les cristaux de grêle…
Un spectacle divin, noble palais de verre,
Regarde s’embrasser les ombres et la lumière…
Mais quand vient le Printemps, tel un caméléon,
Les caprices du temps changent notre horizon.
Le grand voile d’albâtre, souvenir immortel,
Transforme ce théâtre en fragile dentelle.
Les skis sont ramassés ; adieu luge et traîneau !
Les exquis mots glacés, ensemble, tombent à l’eau !
J’écoute les fontaines limpides et cristallines,
En mon jardin d’Eden ; heureuse, je dessine…
Qu’importe la saison, au gré des paysages,
Mon cœur, à sa façon, secrètement, voyage…
Demain, comme toujours, de l’aube au crépuscule,
Naîtra un nouveau jour : un grand « J » majuscule !

Monique RENAULT

J’AIME L’EAU

J’aime l’eau de pluie

Venue des gros nuages gris

Elle m’hydrate et me rafraîchit

Et sur Terre permet la vie.

 

J’aime l’eau qui tombe de la cascade

Lorsque je me balade

Elle gicle en tous sens

Sur les cheveux de mon amie Clémence.

 

J’aime l’eau qui fait pousser les fleurs

Leur donnant de belles couleurs

Avec mon petit arrosoir

Je les arrose chaque soir.

 

J’aime l’eau qui fait tourner la roue du moulin

Actionnant les meules écrasant les grains

Pour en faire de la belle farine bio

Avec laquelle je prépare de délicieux gâteaux.

 

J’aime l’eau qui descend des nuages

Jusqu’au ruisseau chantant du village

Puis poursuit son chemin à travers rivières

Et fleuves pour se jeter dans la mer.

 

J’aime l’eau bleue

Abritant des poissons heureux

Avec eux je joue et je danse

Pendant toutes les vacances

 

J’aime l’eau de mer qui me permet de flotter

En regardant dans le ciel les nuages voyager

Emportés par le vent vers des pays lointains

Où je partirai peut-être demain.

 

J’aime l’eau qui reflète le soleil

Comme un beau diamant

Quand le soir je veille

Il devient rubis étincelant.

 

Ecole de Briord (Ain)

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

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