Au bord du Léman
Le Covid s’éloigne, et les associations reprennent leurs activités interrompues par la pandémie.
Les amis du jardin vagabond ont ainsi renoué avec une habitude récente et très appréciée de leurs adhérents, celle d’une sortie annuelle d’une journée pour aller découvrir un jardin d’exception, une roseraie.
L’association prend en charge une grande partie des frais occasionnés par le transport en car, les visites, le déjeuner, ce qui permet de ne demander aux adhérents qu’une participation modeste.
Jeudi 19 mai, elle a ainsi convié une trentaine de personnes à une journée à Evian.
Le matin, à été consacré à la visite des jardins de l’eau du Pré Curieux, situés à un quart d’heure de bateau de la ville. Un bateau électro-solaire, parfaitement silencieux et écologique, ce qui ajoute encore au charme du parcours.
Le jardin, situé au bord du lac, propose de découvrir différentes formes de zones humides : bassins, étangs, prairies humides, sur une surface de 3 hectares et demi, magnifiquement entretenus par deux jardiniers, employés des parcs et jardins d’Evian. La proximité du lac permet aussi la présence d’arbres remarquables, comme un somptueux hêtre pleureur de 150 ans, dont les branches retombent jusqu’au sol.
Revenu à Evian en fin de matinée le groupe a déjeuné très agréablement au bord du lac, au restaurant Les cygnes, appréciant à la fois la qualité du déjeuner et celle du service.
A 15h, une guide a emmené les participants dans une visite de la ville, qui les a conduit à l’église Notre Dame de l’Assomption, l’une des rares églises gothiques de Haute-Savoie, puis à travers les rues et les gaffes de la ville, sur la trace des vestiges moyenâgeux d’Evian, avant de monter, comme il se doit, à la buvette de la source Cachat, pour savourer un verre de l’eau qui a fait la célébrité de la ville.
En revenant vers le lac, le groupe a visité et admiré le palais Lumière, lieu de prestigieuses expositions temporaires, comme celle consacrée en ce moment à Christian Berard, puis l’hôtel de ville d’Evian-les-Bains, installé dans un palais construit à l’initiative d’Antoine Lumière a la fin du XIXème siècle et devenu propriété de la ville en 1927.
Une journée riche, appréciée par les participants qui n’ont pas caché leur enthousiasme, sans doute la meilleure récompense pour les organisateurs, pour l’association, et une invitation à renouveler l’expérience.
C.M.